L'examen final est imminent et vous êtes resté assis à votre bureau pendant des jours ? La présentation importante pour le chef n'est pas encore terminée ? Vous avez déjà parcouru des centaines de kilomètres sur l'autoroute ou vous venez de rentrer d'un vol long courrier et vous avez du mal à rester assis à cause de la douleur ?
Ces circonstances indiquent une Kyste Sacrococcygien (Sinus pilonidal) aiguë, également appelée abcès pilonidal ou sinus pilonidal enflammé. Les douleurs peuvent devenir si extrêmes pendant la nuit que toute activité devient un enfer. Dans le langage courant, on utilise aussi souvent les termes de furoncle ou de caroncule.
Il est important de noter que tous les abcès ne présentent pas de symptômes évidents. Dans le cas de l'abcès pilonidal en particulier, on ne remarque parfois qu'une légère asymétrie de la fosse postérieure.
En cas de troubles légers, un traitement sans opération peut être proposé avec des
peut être tenté. Toutefois, si aucune amélioration n'est constatée, si l'abcès s'agrandit ou si de la fièvre et de fortes douleurs apparaissent, il faut absolument consulter un spécialiste. Un spécialiste peut déterminer la meilleure option de traitement, qui comprend souvent l'ouverture stérile et le drainage de l'abcès dans des conditions de sécurité. Cela permet de se débarrasser rapidement de la douleur.
En cas d'urgence, vous n'avez pas besoin de rendez-vous : Si vous n'habitez pas trop loin, envoyez-nous simplement un petit mail à info@darmsprechstunde.de, avec une photo de la région concernée, et passez directement nous voir (du lundi au vendredi, de 8h00 à 17h00).
En dehors de nos heures d'ouverture ou à distance, on trouve de l'aide aux urgences ou chez le médecin de famille.
Pour éviter les erreurs de diagnostic comme les contusions du coccyx, les inflammations du périoste ou les douleurs de surcharge, il est recommandé de consulter directement un spécialiste qui traite souvent ce type d'abcès.
"Ubi pus, ibi evacua". - Ce proverbe latin "Là où il y a du pus, évacue-le" est familier à tout médecin et décrit un principe thérapeutique aussi simple qu'efficace. En revanche, la mise en œuvre pratique, notamment dans le cas d'un abcès du coccyx, pose bien souvent des difficultés au médecin et des douleurs inutiles au patient. Nous décrivons ici notre technique.
Puis-je crever l'abcès moi-même ?
Nous déconseillons vivement de crever ou de percer l'abcès soi-même. Ce guide est destiné aux médecins équipés en conséquence dans leur cabinet ou dans le service ambulatoire de l'hôpital.
Les tentatives de compression de l'abcès du coccyx sont également peu prometteuses et aggravent parfois la douleur et l'inflammation.
Nous informons le patient en détail sur la nature bénigne de sa maladie ainsi que sur la méthode de traitement efficace au moyen d'une procédure en deux étapes. Celle-ci comprend d'abord le drainage de l'abcès, suivi d'une opération mini-invasive de Kyste Sacrococcygien (Sinus pilonidal) dans un deuxième temps. Nous discutons ouvertement et en détail des éventuelles craintes.
Vous n'avez généralement pas à vous soucier d'une septicémie, d'une participation osseuse ou d'un lien avec l'intestin.
Lorsque l'on trouve le sommet de la cavité de l'abcès, on procède d'abord à une palpation et à une mesure de l'épaisseur de la peau au-dessus de l'abcès. Il est important que l'épaisseur de la peau ne dépasse pas 5 mm pour l'utilisation de la lance à biopsie. Il est souvent possible de localiser le site de ponction optimal à l'aide d'une "bosse molle". En cas d'abcès profond, il est recommandé de procéder au clivage sous anesthésie générale.
Après l'infiltration intradermique d'une zone de peau de 1,5 cm à l'endroit de la ponction, nous laissons à l'anesthésie locale un court laps de temps pour déployer ses effets avant de poursuivre l'intervention. Nous renonçons à l'utilisation de sprays froids pour soulager la douleur, car leur efficacité est limitée et les CFC qu'ils contiennent sont en outre nocifs pour l'environnement. Pour un confort optimal du patient, il est recommandé d'effectuer l'anesthésie locale du côté le moins enflammé.
Nous pratiquons une ouverture de 5 mm à l'aide d'une perforatrice à biopsie et retirons le cylindre de peau à l'aide d'une pincette fine. Si nécessaire, la capsule de l'abcès est ouverte avec précaution à l'aide de fins ciseaux de précision, ce qui permet généralement d'évacuer une grande quantité de pus. Cette ouverture ronde est suffisamment grande pour éviter une nouvelle adhérence, mais reste suffisamment petite pour que le processus de guérison soit aussi confortable que possible pour le patient.
Le traitement aigu est maintenant terminé. Les sécrétions restantes se videront d'elles-mêmes. On appliquera un pansement absorbant épais. S'il y a une réaction flegmatique prononcée dans les environs de l'abcès, un antibiotique peut être prescrit. Aucun tamponnement n'est utilisé et aucune cuillère tranchante n'est utilisée.
Les soins postopératoires sont simples : douche, compresse ou protège-slip, c'est tout !
Mais : si la deuxième étape du traitement n'est pas réalisée (ablation de la fistule du coccyx), le risque de voir réapparaître d'autres abcès est très élevé. Nous proposons un rendez-vous de contrôle le lendemain si l'inflammation n'a pas suffisamment diminué. Si l'on attend trop longtemps, le risque est grand que l'abcès revienne. D'autre part, l'intervention est techniquement exigeante si elle est réalisée trop tôt. Nous préférons donc un intervalle d'une semaine au minimum et de trois semaines au maximum.
Oui. Il n'est pas nécessaire de supporter la douleur due à un abcès pilonidal. Bien que les complications graves telles que la propagation de l'inflammation à l'ensemble de l'organisme ("septicémie", sepsis) soient rares, nous recommandons de traiter l'abcès chirurgicalement le jour même où le diagnostic est posé.
Entre l'apparition des premiers symptômes et le développement d'une collection de pus bien remplie au niveau du coccyx, il ne faut souvent compter que quelques heures, voire quelques jours.
Il est fortement déconseillé de presser un Kyste Sacrococcygien (Sinus pilonidal) . Cette procédure est non seulement douloureuse, mais aussi largement infructueuse, à moins qu'une ouverture spontanée de l'abcès ne soit imminente. Nos examens échographiques montrent que la peau recouvrant l'abcès a une épaisseur de 3 à 5 mm, ce qui est trop épais pour provoquer une ouverture par simple pression. Le fait de presser peut en outre entraîner une aggravation de l'inflammation. Il est plus agréable, plus sûr et plus efficace de faire appel à un spécialiste pour un traitement ciblé.
Un abcès du coccyx ne peut éclater que lorsqu'une pression considérable s'est accumulée pendant plusieurs jours et que les processus inflammatoires affaiblissent progressivement la peau. Nous recommandons vivement de ne pas attendre aussi longtemps, car cela implique des souffrances inutiles. Avec une bonne expérience, il est possible d'aider rapidement et en douceur.
Une erreur courante est de croire que l'anesthésie locale n'est pas efficace dans les tissus enflammés en raison du changement de pH. En réalité, la petite zone ouverte lors d'une ponction à l'aide d'une punaise peut tout de même être anesthésiée efficacement avec une expérience adéquate.
Les antibiotiques appropriés pour le traitement comprennent des antibiotiques à large spectre tels que les céphalosporines (par exemple le céfuroxime) ou les pénicillines (par exemple l'amoxicilline avec l'acide clavulanique). En cas d'allergie à la pénicilline, les macrolides tels que la clindamycine peuvent également constituer une option alternative, mais avec certaines restrictions en termes d'efficacité.
Nous vous recommandons de doucher délicatement la zone concernée dès votre retour à la maison. Un lavage en douceur à l'eau tiède permet de nettoyer la peau du pus et des sécrétions de la plaie. Il est judicieux d'utiliser pour cela des savons doux au pH neutre.
Après une opération d'un abcès du coccyx, de nombreux patients se rétablissent rapidement et peuvent souvent reprendre leur travail dès le lendemain.
La réponse à la question de savoir s'il faut refroidir ou réchauffer un abcès varie en fonction de la tradition médicale. Dans la médecine traditionnelle européenne, il est recommandé de refroidir les inflammations afin de réduire les gonflements et de soulager la douleur. Le refroidissement peut être particulièrement utile dans la phase initiale d'une inflammation afin de limiter la propagation de l'inflammation et d'atténuer les douleurs aiguës.
En revanche, la médecine ayurvédique préconise souvent l'utilisation de la chaleur en cas d'abcès afin de favoriser la maturation et donc l'évacuation naturelle du pus. La chaleur peut augmenter la circulation sanguine dans la région concernée, ce qui peut favoriser le processus de guérison et accélérer la maturation de l'abcès.
Dans la pratique, il est souvent recommandé de combiner les deux approches, en fonction du stade de l'abcès et des symptômes individuels.
Dr. Bernhard Hofer et Florian Liebl
Spécialistes en chirurgie viscérale et en proctologie - PartG mbB
Brienner Str. 13, D-80333 Munich
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